L'église Saint Maurice
L'édifice actuel, dû à l'architecte René Trubert (auteur également de la Mairie école en 1925) , réalisé en 1929 par l'entreprise Gibello d'Hesnin-Liétard.
L'édifice est constitué d'une structure en béton armé : poteaux porteurs, terrasses de bas-côtés, voutes, charpente et flèche du clocher. Entre les éléments de structure, le remplissage est constitué de deux murs en briques séparés par un vide de 20cm. En partie basse la brique est laissée apparente ; elle est enduite et revêtue d'un badigeon Silexor partout ailleurs.
L'ornement extérieur est sobre. La brique est laissée
apparente en parties inférieures, le reste est entièrement enduit. Les seuls
éléments sculptés sont les quatre anges cantonnant la flèche, ailes déployées
et jouant de la trompette.
L'église est officiellement inaugurée le 9 octobre 1930.
Des modifications à partir de 1950 :
Lors de la seconde guerre mondiale des verrières sont endommagées. Des fenêtres sont vitrées à nouveau par des grands verres de couleurs pastel, proches des anciennes. Les vitres sont posées à l'extérieur et non plus à l'intérieur comme à l'origine. Dans le chœur quatre verrières sont remplacées par des vitraux à réseau de plomb, de couleurs vives. Dans les bas-côtés, trois vitraux figuratifs.
S'en suivent des modifications plus ou moins
heureuses. Dans les années 70-80, la chaire à prêcher est supprimée, le maître
autel et les murs intérieurs sont peints, le chauffage au sol est remplacé par
des panneaux radiants, les baies du porche et des étages du clocher sont
murées. En 1987, une salle de catéchisme est construite en prolongement de la
sacristie.
En 2007, malgré des travaux de sauvegarde réalisés en 2005, l'édifice présentait de sérieux désordres en façades, ainsi qu'à l'intérieur du clocher et des combles. L'édifice était considérablement Sali, couvert de lichens et de mousses.
La restauration de 2009-2010 consistait aux travaux suivants :
- Gros œuvre : nettoyage de l'ensemble des parements et traitement biocide. Reprise des bétons et enduits dégradés, restauration des armatures corrodées. Application d'une peinture minérale. Réouverture des baies murées. Démolition de l'adjonction. Dispositif anti-pigeons. Eclairages du clocher-porche.
- Etanchéité - Réfection de l'étanchéité des terrasses de bas-côtés et sacristie.
- Couverture - Réfection complète des évacuations d'eaux pluviales, couverture zinc de bandeaux, corniche et pas de moineaux.
- Art campanaire - Réfection de l'horloge, pose de cadrans neufs. Réfection du paratonnerre.
- Vitraux - Consolidation des verrières, restauration des vitraux à réseau de plomb, vitrage des baies murées au clocher.
- Menuiserie - Création d'une porte neuve, changement des porte et fenêtres de sacristie, modification des planchers du clocher.
Depuis 2018, elle est inscrite au titre des monuments historiques.
Le cimetière Militaire - Commonwealth cemetery "Bucquoy road"
En novembre 1916, le village se trouvait sur la ligne de front. Les troupes britanniques s'installèrent à proximité dans l'attente des batailles d'Arras. Le cimetière militaire se trouve sur la route de Bucquoy (D919) : il contient les tombes de 1453 britanniques, 447 Canadiens et Un indien, mais également les sépultures de 136 britanniques qui sont tombés au cours des combats autour d'Arras pendant la Deuxième Guerre mondiale.
Parmi les dépouilles repose Standing BUFFALO (1897-29 septembre 1918), petit-fils du chef indien Sitting Bull (célèbre à la suite de la bataille de Little Big Horn qui vit la défaite du général Georges Custer). Il avait été enrôlé dans le 78e bataillon d'infanterie canadienne. Sa tombe a été purifié en 2012 selon des rites indiens en présence de personnalités canadiennes